“La solution à deux Etats, meilleure garantie de la paix” : nos lecteurs réagissent à l’actualité

“La solution à deux Etats, meilleure garantie de la paix” : nos lecteurs réagissent à l’actualité

Deux Etats, oui, mais comment ?

Jean Dhondt, Lacroix-Saint-Ouen (Oise)

‌La solution à deux Etats est, de fait, la meilleure garantie d’une paix durable entre Israël et les Palestiniens. Toutefois, il faudrait pour cela démanteler les nombreuses implantations israéliennes en Cisjordanie. Lorsque l’on se souvient de la difficulté qu’ont eue les autorités israéliennes pour faire évacuer la bande de Gaza en 2005, l’évacuation de la Cisjordanie semble être une mission impossible. (Israël-Palestine : hors de la perspective de deux Etats, point de salut ! par Frédéric Encel, L’Express du 16 mai.)

Congé de naissance

Dominique Calmels, Millau (Aveyron)

Emmanuel Macron souhaite un “réarmement démographique”. Fort bien. Cependant, rien ne sera possible tant que les femmes continueront de devoir assumer la majeure partie des tâches ménagères et, surtout, tant qu’elles seront reléguées dans les entreprises après leurs maternités. Si rien ne change, elles continueront à privilégier leur vie professionnelle et feront peu ou pas d’enfant. (Elisabeth Badinter : “Si la baisse de la natalité continue à ce rythme…”, L’Express du 16 mai.)

Bourse : merci pour vos conseils

Alain Rochat, Lyon (Rhône)

Vous avez raison d’indiquer qu’”il faut investir de manière régulière et automatique”. Placer une même somme en centièmes de fonds communs de placement est en effet mathématiquement très rentable car on achète peu de titres quand ils sont chers et davantage quand ils sont bon marché. Cela est vrai si le Fonds commun de placements (FCP) est stable ou légèrement à la hausse. Exemple concret : je possède un PEA investi en FCP actions France et Europe. J’ai placé 15 000 euros en janvier 2020 et y ai versé 100 euros par mois depuis, soit un total de 20 800 euros. Sa valeur en avril 2024 est de 26 300 euros… Merci donc pour cet article. Aurélie Fardeau doit écrire plus souvent encore dans votre magazine ! (Les Français succombent aux ETF, L’Express du 16 mai.)

Une épargne à réorienter

Michel Mondamy, Saint-Chamond (Loire)

L’épargne financière française (près de 6 000 milliards) est orientée depuis des années vers les produits de taux (près de 4 000 milliards) au détriment des produits à fonds propres (notamment actions). Il est nécessaire d’agir pour donner à l’épargnant la fierté de participer à une épargne productive. (Choose France : sous le tapis rouge, le tas de poussière, L’Express du 16 mai.)

De quoi Guillaume Meurice est-il le nom ?

Charles Kinski, Nantes (Loire-Atlantique)

Il faut se rendre à l’évidence : les plaisanteries à fort caractère antisémite de Guillaume Dieudonné Meurice n’ont eu pour effet que de le rendre plus populaire. Depuis 2017 et surtout 2022, la France est tout de même un pays où un parti et des activistes d’extrême droite et pro-Hamas peuvent faire tous les jours de l’incitation à la haine raciale et antisémite. Comment est-il possible que les radios publiques participent à ces incessantes campagnes d’incitation à la haine ? Il me semble que se poser la question, c’est déjà y répondre. Car on ne peut pas dissocier les médias publics de l’Etat auquel ils appartiennent du gouvernement qu’ils servent. (Polémique Guillaume Meurice : laissez Desproges tranquille, dans notre lettre d’information des idées “Expressions”.)

Bardella, non. Mélenchon, oui ?

Jacky Morelet, Clohars-Carnoët (Finistère)

Je viens de prendre connaissance de votre article “La véritable histoire d’un livre maudit”, un pseudo-mélodrame digne des Pieds Nickelés. Cependant, je ne peux m’empêcher de me demander si la décision de France Info aurait été si brutale si l’interlocuteur de Jean-François Achilli avait été non Jordan Bardella, mais Jean-Luc Mélenchon… (La véritable histoire d’un livre maudit, L’Express du 16 mai.)

De l’origine des religions…

Dominique Henry, Halifax (Canada)

Jordan Bardella a déclaré : “L’islam n’a pas poussé dans les prairies normandes”. Tout homme de bonne foi pourrait ajouter : “le christianisme non plus”. (Jordan Bardella, secrets de fabrication, L’Express du 2 mai.)

Placements responsables

Donner du sens à son épargne est un désir partagé par de nombreux particuliers. Mais le passage à l’acte n’est pas forcément aisé et se heurte à plusieurs craintes : perdre en performance, être confronté à l’écoblanchiment… Pourtant, dans les faits, il existe des façons très diverses d’investir de manière vertueuse, c’est-à-dire éthique, durable, solidaire ou responsable, qui peuvent répondre à toutes les attentes : des fonds ISR au financement participatif dans les énergies renouvelables en passant par les placements solidaires, l’assurance-vie et plusieurs dispositifs immobiliers. L’industrie est en outre en train de se structurer pour faire preuve de davantage de transparence et mieux rendre des comptes aux épargnants. Et ainsi lever les derniers doutes. Retrouvez notre guide de 28 pages dans notre cahier central.

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