Paris 2024, faux sites et vrais arnaques : comment acheter un billet en toute sérénité ?

Paris 2024, faux sites et vrais arnaques : comment acheter un billet en toute sérénité ?

A quelques semaines des Jeux olympiques de Paris 2024, les autorités redoublent d’efforts pour traquer les fraudes à la revente de billets. Selon une information de Franceinfo publiée ce dimanche 9 juin, la cyber gendarmerie, en collaboration avec Europol, a recensé 338 sites d’arnaques depuis mars 2023, “dont 51 ont été fermés et 140 mis en demeure”.

Le capitaine et directeur des opérations, Etienne Lestrelin, a indiqué au site d’informations que la plupart des plateformes frauduleuses sont hébergées à l’étranger, car “les démarches sont plus longues et moins faciles pour intenter une action de fermeture ou de retrait du site”. Parfois, certains sites ont simplement pour but de récolter des données personnelles de manière frauduleuse, comme des informations de contact, mais d’autres vont jusqu’à soutirer de l’argent.

De vrais sites, mais sans autorisation

La majeure partie des ventes frauduleuses se font via les réseaux sociaux, de particulier à particulier, avec des revendeurs qui tentent de contourner la plateforme officielle. Le prix de vente peut être l’indice d’une arnaque : “Jamais vous n’aurez un billet en dessous de son coût d’origine”, le but d’une revente étant “de se faire du bénéfice”, souligne le capitaine Etienne Lestrelin. Ce dernier rappelle également qu’une revente sans passer par le site constitue un délit pénal, auquel l’acheteur s’associe en cas d’acquisition via cette méthode.

Attention également à ceux qui prétendent fournir un billet dès à présent, ceux-ci n’ayant pas encore été générés et envoyés aux acheteurs. En plus des comptes pirates, il faut également se méfier des “vrais” sites, telles que les plateformes de vente de billets de spectacles, qui revendent des places alors qu’elles n’en ont pas l’autorisation. En cas de fraude, l’acheteur peut effectuer un signalement auprès de la police, de la gendarmerie ou bien de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Utiliser uniquement la plateforme officielle

Pour éviter les arnaques, les autorités conseillent donc de ne passer que par le site officiel de vente et revente, tickets.paris2024.org, ou par l’application “Paris 2024 tickets”. Ceux et celles qui ont acheté des billets à l’occasion des différentes phases de vente pourront les obtenir, et si besoin les transférer au destinataire final via ces plateformes. Ils peuvent également revendre les billets au prix d’achat, avec 5 % de frais pour le vendeur et 10 % pour l’acheteur. “Il est possible de revendre son billet jusqu’à 12 heures avant le début de la session. À noter que seul l’acheteur peut revendre un billet, et non le bénéficiaire”, rappelle également Franceinfo.

La liste des sous-distributeurs officiels en fonction des pays est également disponible sur le site. Les places pour les cérémonies, dont les 100 000 places payantes sur les quais bas de la Seine pour la cérémonie d’ouverture olympique le 26 juillet, seront quant à elles accessibles, transférables et revendables à compter de la mi-juin, a précisé le Cojop à l’AFP.

Please follow and like us:
Pin Share