Des Mirage 2000 français pour l’Ukraine : la réponse du Kremlin

Des Mirage 2000 français pour l’Ukraine : la réponse du Kremlin

Les armes que les Etats-Unis ont autorisé l’Ukraine à utiliser sur le territoire russe ne serviront pas à frapper Moscou ou le Kremlin, assure Joe Biden dans un extrait d’interview publié jeudi par la chaîne ABC. Le président des Etats-Unis avait donné la semaine dernière son feu vert, sous conditions, à l’utilisation d’armes américaines par Kiev contre des cibles en Russie situées près de la région de Kharkiv (nord-est de l’Ukraine).

Les infos à retenir

⇒ Le Kremlin critique la France “prête” à “participer directement” au conflit

⇒ Zelensky devant l’Assemblée nationale

⇒ Russie : un Français arrêté à Moscou

Le Kremlin critique la France “prête” à “participer directement” au conflit

Les déclarations du président Emmanuel Macron jeudi sur un soutien militaire renforcé à l’Ukraine montrent que la France est “prête à participer directement au conflit”, a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

“Disons que M. Macron démontre un soutien absolu au régime ukrainien et déclare que la République française est prête à participer directement au conflit militaire”, a déclaré Dmitri Peskov aux agences russes.

Zelensky : “L’Europe n’est plus un continent de paix”

“L’Europe n’est plus un continent de paix” depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, a estimé le président Volodymyr Zelensky vendredi devant les députés français, qualifiant le président russe Vladimir Poutine “d’ennemi commun” de son pays et de l’Europe.

Le dirigeant ukrainien a aussi dit espérer que le sommet sur la paix, prévu les 15 et 16 juin en Suisse, permette de se “rapprocher” d’une “fin juste de cette guerre”. Cette conférence pourrait être “le D-Day” ukrainien, a-t-il ajouté au lendemain des cérémonies marquant le 80e anniversaire du Débarquement de Normandie, auxquelles il avait été convié.

Russie : un Français arrêté à Moscou

La Russie a annoncé vouloir présenter vendredi à un juge le Français, Laurent Vinatier, travaillant pour une ONG suisse de résolution des conflits et arrêté la veille à Moscou, une affaire intervenant en pleine aggravation des tensions russo-françaises.

Il est suspecté d’avoir illégalement récolté des informations sur les activités militaires de la Russie, mais a été formellement poursuivi à ce stade pour avoir violé une loi traitant des “agents de l’étranger”, législation utilisée par Moscou pour réprimer ses détracteurs, et un délit passible de cinq ans de prison.