“Ecoutons la France périphérique !” : nos lecteurs réagissent à l’actualité

“Ecoutons la France périphérique !” : nos lecteurs réagissent à l’actualité

“Demain, on rase gratis”

Philippe D. Vincent, Versailles (Yvelines)

Dans leur radicalité, les deux extrêmes de l’échiquier politique français se rejoignent : mêmes excès dans les propos, mêmes ignorances des mécanismes économiques, mêmes croyances en la vertu du verbe pour changer le réel. On assiste avec eux à une surenchère qui relève de ce que l’on pourrait appeler le concours Lépine du “Demain, on rase gratis”. Malheureusement, la suite ne peut être que la faillite de la France ! Leur totale méconnaissance des mécanismes économiques leur fait occulter cette idée de bon sens : pour redistribuer des richesses, il faut d’abord les avoir créées ! A défaut, ces largesses se paient par une montée des déficits et une augmentation du coût de la vie qui revient comme un boomerang sur la tête des plus démunis. (“Finances publiques : la France en deuxième division, c’est maintenant”, L’Express du 20 juin.)

Ecoutons la France périphérique !

Yannick Girardeau, Marsilly (Charente-Maritime)

J’approuve en une très large partie les arguments développés par Arnaud Lacheret selon lequel l’électorat rural et périurbain va décider de l’avenir du pays. Cette “France périphérique” que personne ne veut voir tire la sonnette d’alarme depuis des décennies, sans jamais avoir été entendue. L’hyper centralisation de notre pays a engorgé notre capitale ainsi que certaines métropoles régionales, tout en désertifiant la “France des circonscriptions”. Ces élections législatives constituent une nouvelle alerte qui, cette fois, doit être prise en compte par ceux qui tiennent les leviers du pouvoir. Une accélération de la décentralisation (de tous types), permettant des prises de décision au plus près des citoyens, me semble être une exigence incontournable. (“Législatives : ceux qui vivent en ville ne décideront pas du résultat“, L’Express du 20 juin.)

Insoumis… mais pas trop

Eric Garnier, Villemomble (Seine-Saint-Denis)

Si l’on comprend bien, être “insoumis”, à LFI, suppose d’être totalement soumis au lider Melenximo, et donc renoncer à toute liberté d’expression. Sinistre… (“Nouveau Front populaire : comment Mélenchon veut faire la peau à Ruffin, Autain, Corbière et les autres”, sur Lexpress.fr)

Sortez du microcosme !

Christophe Deleuze, L’Arbresle (Rhône)

Bien que n’ayant pas voté pour le RN, il me semblerait salutaire que “les élites” aient la présence d’esprit de se poser la question du pourquoi. Car non, la France n’est pas un ramassis de fachos racistes, réactionnaires et autres catégories outrageantes. Il existe bien entendu un vieux fond de cuve haineux et rance, mais il faudrait arrêter de penser que tous les votes RN en résultent. Selon moi, nous n’en serions pas là si les pouvoirs publics assumaient réellement leurs missions “régaliennes” (justice, sécurité, enseignement…) ; si les “élites” quittaient un peu le microcosme parisien et une certaine forme de consanguinité intellectuelle pour rencontrer les gens vivant en dehors du boulevard périphérique ; si l’admiration que procure la légitime défense de leur culture par les peuples premiers ne s’accompagnait pas, vis-à-vis de ceux qui tentent ici de préserver la leur, d’une accusation de “racisme”, de “xénophobie” et autres joyeusetés qui prétendent clore le débat. Bref, si on accordait un peu de temps à essayer de comprendre ce qui ne va pas et, conséquemment, à corriger ce qui doit – et peut encore – l’être. (“Peut-on “faire barrage” quand on devient soi-même un repoussoir ?”, L’Express du 20 juin.)

La responsabilité de chacun

Dagmar Coward, La Tour-du-Crieu (Ariège)

J’ai apprécié la dernière phrase de l’article de Marion van Renterghem : “A nous de bloquer la dernière étape”, qui représente un appel à la responsabilité de chacun. Comme l’a dit Emmanuel Macon, le résultat ne sera la “faute de personne”, mais l’expression de la “responsabilité des Français”. C’est cela, la démocratie. (“Lâchée par Macron, l’Europe est dissoute dans la dissolution”, L’Express du 20 juin.)

L’abécédaire insolite des Jeux olympiques

De A comme affiche à Z comme zones de célébration – une soixantaine de fan zones accueilleront à Paris et en Ile-de-France ceux qui n’ont pas de billets – en passant par D comme dopage, M comme médailles ou T comme transport : à trois semaines de l’ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet, L’Express revisite les principaux enjeux de cet été particulier dans un abécédaire sportif et insolite mêlant informations et anecdotes. En préambule, Etienne Thobois, le directeur général du comité d’organisation, revient dans un entretien sur les années qui ont permis l’événement, depuis la candidature malheureuse de 2012 jusqu’à la victorieuse de 2024, sur les étapes clés de l’organisation récente et dresse un premier bilan financier. Retrouvez notre cahier thématique de 24 pages au centre du magazine.