Iter : un surcoût pharaonique pour ce réacteur nucléaire expérimental

Iter : un surcoût pharaonique pour ce réacteur nucléaire expérimental

Le réacteur expérimental international de fusion nucléaire Iter, qui vise à révolutionner la production d’énergie, va subir un retard d’au moins huit ans et sa facture s’alourdir de “milliards d’euros”, a indiqué mercredi Pietro Barabaschi, son directeur général.

La date de première production de plasma, indispensable à la fusion, initialement prévue pour 2025, est reportée à au moins 2033, et les retards et réparations de pièces défectueuses vont entraîner des surcoûts, évalués pour l’instant à “cinq milliards” d’euros, a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse pour présenter le nouveau calendrier de ce projet, basé dans le sud-est de la France.