L’Ukraine dit avoir mis en place une administration militaire dans la région russe de Koursk

L’Ukraine dit avoir mis en place une administration militaire dans la région russe de Koursk

La Russie a annoncé jeudi qu’elle allait envoyer des forces supplémentaires dans la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, au neuvième jour d’une offensive ukrainienne d’une ampleur sans précédent dans la région voisine de Koursk.

Les infos à retenir

⇒ L’Ukraine a pris le contrôle complet de la ville russe de Soudja

⇒ Kiev a mis en place une administration militaire à Koursk

⇒ L’Ukraine affirme contrôler 82 localités

L’Ukraine a pris le contrôle complet de la ville russe de Soudja, selon Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi que ses forces avaient pris le contrôle complet de la ville russe de Soudja, dans la région de Koursk, théâtre d’une offensive surprise des forces de Kiev depuis plus d’une semaine.

Le commandant de l’armée ukrainienne Oleksandre “Syrsky a rapporté l’achèvement de la libération de la ville de Soudja des mains des militaires russes”, a déclaré Volodymyr Zelensky sur Telegram. Cette cité de 5.500 habitants représente la principale conquête des forces ukrainiennes dans le cadre de leur offensive dans la région de Koursk.

L’Ukraine a mis en place une administration militaire dans la région russe de Koursk

L’Ukraine a mis en place une administration militaire dans la région russe de Koursk, a annoncé le commandant de cette dernière Oleksandre Syrsky jeudi.

Signe de l’intention des forces ukrainiennes de s’implanter dans la durée, cette structure militaire est chargée des affaires courantes et de la logistique de l’armée, mais est aussi chargée d’assurer la sécurité dans une zone donnée.

Des forces supplémentaires dans la région de Belgorod

La Russie a annoncé jeudi qu’elle allait envoyer des forces supplémentaires dans la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine. Lors d’une réunion consacrée à la sécurité des régions frontalières, le ministre de la Défense Andreï Belooussov a fait état de “l’allocation de forces et de moyens supplémentaires” dans la région de Belgorod.

“La réunion (…) a permis de discuter de mesures supplémentaires visant à garantir l’intégrité et l’inviolabilité du territoire, ainsi que la protection de la population et des infrastructures dans la région de Belgorod contre les attaques des formations militaires” de l’armée ukrainienne, a indiqué le ministère sur Telegram.

L’armée russe dit avoir repris aux Ukrainiens un village dans la région de Koursk

L’armée russe a affirmé jeudi avoir repris le village de Kroupets dans la région frontalière de Koursk. C’est la première fois depuis le 6 août que l’armée russe dit avoir repris l’un des villages passés sous contrôle ukrainien dans cette région.

L’armée russe a “repris le contrôle du village de Kroupets”, a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, affirmant “continuer à repousser” les assauts ukrainiens.

L’ONU a demandé à Moscou l’accès aux régions russes touchées par le conflit

Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a demandé mercredi à la Russie de lui donner accès aux régions russes touchées par le conflit, y compris à celle de Koursk. “Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a envoyé une demande aux autorités russes pour faciliter l’accès du Bureau aux zones de la Fédération de Russie touchées par les hostilités, y compris les régions de Belgorod, Briansk et Koursk, dans le cadre de notre mandat de surveillance et d’évaluation des droits de l’homme”, a déclaré à l’AFP une porte-parole, Liz Throssell, par courriel.

Le sabotage de Nord Stream validé au plus haut niveau ukrainien

Le sabotage du gazoduc russe Nord Stream en 2022 en mer Baltique a été validé au plus haut niveau à Kiev, affirme jeudi le Wall Street Journal, y compris au départ par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Selon le journal américain, qui se fonde notamment sur des sources militaires ukrainiennes, l’attentat à l’explosif dans les profondeurs de la mer Baltique a été mené à bien sous la supervision du commandant en chef de l’armée ukrainienne de l’époque, Valery Zaloujny, et ce malgré un revirement en cours de route de Volodymyr Zelensky, qui avait demandé l’arrêt du projet.

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