Aérospatial
Ralf Tech inaugure un nouveau chapitre dans son histoire. La marque tricolore a en effet été sélectionnée par le Centre national d’études spatiales pour concevoir et fabriquer la montre française de l’espace. La Space Millenium est dérivée du modèle emblématique de Ralf Tech, la WRX. Boîtier évidé en titane grade 1 (T35) aéronautique, mouvement Electric avec autonomie de douze ans, cadran composite de type nid d’abeilles, lunette céramique, bracelets dédiés : des caractéristiques choisies pour les prochains astronautes. Cette série limitée de 100 pièces, commercialisée en juin, a été testée en mars dernier lors d’un vol de plusieurs heures en apesanteur.
Basketball
La première montre officielle de la ligue féminine de basketball est le fruit de la collaboration entre Wilson, fournisseur des ballons pour les principales associations de basketball ; la WNBA (Women’s National Basketball Association), ligue américaine professionnelle de basketball féminin ; et Tissot, chronométreur officiel de la même WNBA. Deux éditions spéciales de la référence Seastar s’habillent en blanc et orange, aux couleurs de la fédération sportive : l’une, au cadran noir, est animée par le mouvement automatique Powermatic 80 et l’autre, au cadran blanc, est équipée d’un mouvement à quartz qui indique la fin de vie de la pile. Les deux montres disposent de bracelets interchangeables fabriqués à partir du matériau composite du ballon officiel Wilson. Leur lunette tournante intègre les 24 secondes du minuteur utilisé pendant les matchs.
Asymétrie
Il avait disparu des collections de Dior. Vingt ans après sa création, Chiffre Rouge, modèle à l’origine dédié à la gent masculine, se réinvente. Aujourd’hui, cette référence automatique s’invite aussi dans le vestiaire féminin. De la création d’origine, il conserve son asymétrie architecturale, sa couronne et ses aiguilles rouges. Cette même couleur apparaît dans le guichet de la date sur le huit, chiffre fétiche de Monsieur Dior. La nouveauté réside dans l’habillage de lignes de cannages, identitaires de la maison, gravées sur le cadran et la masse oscillante. Elles figurent également sur le bracelet en gomme.
Bronze
March LA.B enrichit sa collection de montres en bronze avec le modèle Bonzer, étanche à 100 mètres, destiné aussi bien aux surfeurs qu’aux citadins. Il est entraîné par le mouvement automatique franco-suisse G100, doté d’une réserve de marche de 68 heures. Le métal du boîtier, résistant à la corrosion, va naturellement se patiner avec le temps, sachant que la couleur que prendra le bronze variera légèrement en fonction des personnes et de leurs activités. Cette référence Bonzer Bronze est dotée d’une lunette noire en céramique et équipée d’un bracelet en silicone.
Email plique-à-jour
La maison Louis Vuitton a fait appel aux émailleurs de son atelier de la Fabrique des arts pour réaliser un cadran translucide en émail plique-à-jour [1] [2] , une technique d’émaillage à la fois rare et complexe. Une centaine d’heures de travail, cinq à six couches d’émail translucide et autant de passages au four sont nécessaires pour obtenir ce jeu de transparence et ce dégradé de bleus. Travaillé comme un vitrail sur la montre Voyager Tourbillon Volant Poinçon de Genève Plique-à-jour, ce cadran révèle le mouvement à tourbillon volant réalisé à la Fabrique du temps Louis Vuitton, estampillé du Poinçon de Genève. Etabli depuis 1886, ce label certifie le plus haut degré d’excellence dans la fabrication et les finitions des composants d’une montre.
Plongée
Avec son boîtier et sa lunette en acier inoxydable partiellement recyclé ou en titane, équipée d’un mouvement à quartz ou d’un mouvement automatique, la montre Dive Pro de Victorinox s’accompagne [3] [4] d’un éventail de bracelets interchangeables : en paracorde, caoutchouc, cuir, voire bois. Certifiée ISO 6425, cette plongeuse est garantie jusqu’à 300 mètres de profondeur. Elle résiste au sable, à la poussière, aux chocs, aux vibrations. Elle est aussi antimagnétique.
Bi-matière
Le mariage de l’or et de l’acier revient en force dans l’horlogerie contemporaine. Sur la BR 05 Artline Steel & Gold signée Bell & Ross, la lunette et les maillons centraux du bracelet intégré sont façonnés avec un décor en godrons sur or rose. Le boîtier, lui, est en acier poli-satiné. La ligne Artline rend hommage aux mouvements artistiques des années 1930 : l’Art déco et le streamline, qui mariait design industriel et éléments aérodynamiques. Cette série limitée de 99 exemplaires fait aussi référence à l’aéronautique, domaine de prédilection de Bell & Ross. Les stries évoquent les fuselages en aluminium des avions de croisière des années 1940. Quant au cadran, d’un brun soleil particulièrement lumineux, il a nécessité d’enduire la plaque de métal d’un vernis teinté.
Collaboration
La toute première montre à avoir porté le nom TAG Heuer a été lancée en 1986. Depuis, la collection Formula 1 Series 1 reste prisée des amateurs. A l’image de Ronnie Fieg, fondateur de la marque de mode Kith – spécialisée dans le streetwear -, qui avait commencé sa collection avec ce modèle. Désormais, il s’associe à l’horloger TAG Heuer pour revisiter cette icône des années 1980 au design audacieux et aux coloris saisissants. Inspirée de l’esthétique historique, cette collaboration donne naissance à dix montres en série limitée et à un coffret collector. Il y a quarante ans, la TAG Heuer Formula 1 était un modèle à quartz en composite. Aujourd’hui, si le moule ayant servi à réaliser les boîtiers de l’époque est à nouveau utilisé, des matériaux plus performants ont fait leur apparition : boîtier en acier ou PVD noir, verre saphir, bracelet en caoutchouc ou en acier inoxydable.
Extra-plat
Une montre sans cadran révèle le détail de ses entrailles : en l’occurrence le calibre ultra-plat L.U.C 96.17-S de Chopard, mouvement mécanique qui équipe ce modèle Alpine Eagle 41 XP TT. Un boîtier en titane, de 41 millimètres de diamètre et de huit millimètres d’épaisseur, abrite des composants ajourés dont les finitions esthétiques sont propres à Chopard, pour mieux admirer la marche du calibre à l’œuvre. Comme le boîtier, le bracelet est réalisé en titane grade 5, résistant à la corrosion et à l’eau salée.
Alliage d’or
Pour ses deux nouveaux modèles de la ligne Square Bang Unico, Hublot a choisi d’utiliser un métal à la fois précieux et inrayable, le Magic Gold, développé et breveté par la manufacture. La dureté de cet alliage d’or est proche de 1 000 Vickers, contre 400 Vickers pour un or classique. Il est déposé sur la lunette de cette référence carrée aux angles arrondis et au cadran squelette, née il y a deux ans.
Grand écart
Ice-Watch, marque belge de montres à quartz d’entrée de gamme, revisite les codes du luxe horloger avec sa collection Ice Boliday. Des modèles de forme “tonneau” – clin d’oeil à des références emblématiques de marques de haute horlogerie – dans un boîtier en aluminium anodisé, avec des cadrans multicolores et des bracelets assortis en silicone. La ligne est équipée d’un mouvement japonais Miyota tandis que des calibres suisses Ronda sont embarqués sur la marque relancée en mars dernier par Ice-Watch : WatchPeople se veut un détournement de modèles iconiques. Trois designs identifiables interprétés dans de multiples coloris, sur des boîtes en plastique polyamide, silicone et acier.
Traitement photochromique
Entre technologie et design, Rado présente une édition spéciale True Square x Kunihiko Morinaga. Cette maison horlogère, précurseur depuis 1986 en matière de montres en céramique haute technologie, avait déjà collaboré en 2017 avec le créateur de mode japonais. A la demande de Kunihiko Morinaga, surnommé le “scientifique de la mode”, le cadran transparent a été soumis à un traitement photochromique, ce qui lui permet de changer de tonalité en fonction de l’intensité lumineuse. Lorsqu’il est exposé aux rayons du soleil, il s’assombrit ; à la tombée de la nuit, le cadran tend vers le gris avant de devenir transparent et de révéler le calibre R734 au cœur du garde-temps. “Je voulais ajouter de la couleur, puis l’enlever. J’ai tenté de saisir le caractère intangible du temps dans la conception en intégrant une lentille photochromique qui change de teinte selon l’exposition à la lumière UV”, explique le créateur. Cette nouvelle technique n’avait jamais été appliquée à une montre.
GMT
Parmi les nouveautés dévoilées par Tudor pendant le Salon Watches & Wonders de Genève figure le modèle Black Bay 58 GMT, certifié Master Chronometer, qui vient compléter la ligne Black Bay d’une référence à l’allure vintage. Son cadran s’inspire des montres de plongée Tudor développées dans les années 1950. Avec son boîtier de 39 millimètres de diamètre – proportions en vogue à l’époque -, une graduation vingt-quatre heures dorée, sa lunette bidirectionnelle bordeaux et noire, le design rappelle l’âge d’or des vols commerciaux, où les avions commençaient à traverser plusieurs fuseaux horaires. D’où la fonction GMT intégrée au calibre manufacture. La montre a obtenu la certification Master Chronometer de Metas, délivrée par l’instance suisse indépendante.
Collaboration créative
A la croisée de la haute horlogerie, de la haute [5] couture et de la haute parfumerie, la montre conceptuelle de Vacheron Constantin est le fruit d’une collaboration avec la styliste [6] Yiqing Yin. En série limitée à 100 exemplaires, ce modèle féminin Egérie-The Plats of Time, a concept watch dispose de trois bracelets interchangeables. Sur une broderie de soie et de nacre, une fragrance élaborée par le maître parfumeur français Dominique Ropion est encapsulée et se libère avec les mouvements du poignet. Le boîtier est en or rose serti de diamants. Le cadran, en nacre lilas, est dépourvu d’index.
Double complication
Pièce de haute horlogerie signée de la marque au double G, la montre Gucci Interlocking réunit deux complications : le tourbillon volant et les heures sautantes. La première est logée au centre du cadran, tandis que l’affichage des heures sautantes, en chiffres romains, trône à 12 heures. Sur la lunette, l’aiguille des minutes, partiellement recouverte par un disque en verre aventuriné, pointe sa couleur rouge en direction des index. Ce garde-temps se présente dans une boîte de forme coussin, en or rose ou en or blanc.
Alliage inédit
C’est une nouvelle couleur d’or qui se révèle à la lumière : la manufacture suisse Audemars Piguet a dévoilé un garde-temps fabriqué en sand gold, un nouvel alliage d’or 18 carats aux tonalités galvaniques. Dans une large palette chromatique, ses nuances oscillent entre or gris et or rose. Elles changent au gré des mouvements du poignet et de l’exposition lumineuse. Le sand gold tire son nom de la couleur des dunes de sable au soleil. Son effet chaleureux est dû à la présence de palladium, associé au cuivre. L’autre atout de cet alliage est sa résistance à la décoloration. Pour la première fois, la manufacture du Brassus a utilisé ce métal précieux sur la boîte et le bracelet de son modèle Royal Oak Tourbillon Volant Squelette Automatique, dont l’architecture tridimensionnelle stylisée s’affiche sous la glace saphir.
Connectée
Dans son boîtier en alliage d’aluminium, la montre connectée Huawei Watch Fit 3 ne pèse que 26 grammes. Sur l’application associée, l’expérience fitness est enrichie et la base de données alimentaires, avec sa fonction d’analyse nutritionnelle, couvre 50 pays. Côté suivi de la santé, le décryptage des habitudes de sommeil est plus approfondi, combiné à un suivi de la respiration, une surveillance de la fréquence cardiaque et une vérification rapide (25 secondes) de la saturation en oxygène. Ce modèle Huawei est doté d’un écran Amoled flottant haute définition et d’un choix élargi de bracelets colorés.
Régate
La course se déroule en Manche jusqu’au 15 juin : voiliers historiques et goélettes d’époque s’affrontent lors de la deuxième édition de la Richard Mille Cup, organisée par la marque éponyme. Construite entre la fin du XIXe siècle et les années 1930, la flotte va faire halte dans des yacht-clubs d’Angleterre (Falmouth, Dartmouth, Cowes) puis [7] à celui du Havre. Le trophée de la régate – un mètre de haut – a été réalisé par Garrard, joaillier officiel de la famille royale britannique depuis trois siècles.
Jeux olympiques
Omega, chronométreur officiel des JO depuis 1932, célèbre Paris 2024 avec la ligne Speedmaster Chronoscope. Une série de quatre modèles qui déclinent la palette or, noir et blanc de cette nouvelle édition des Jeux olympiques. Chacun est doté d’un cadran opalin blanc argenté présentant trois échelles de mesure en décalque, dans un motif colimaçon des années 1940 : une échelle tachymétrique, un pulsomètre et une échelle télémétrique qui permettent d’obtenir une série de mesures au poignet. Ces montres Speedmaster Chronoscope sont équipées d’un calibre co-axial Master Chronometer 9908/9909, certifié par l’Institut fédéral suisse de métrologie Metas. Cette collection inclut notamment une version en acier inoxydable dotée d’une lunette en aluminium anodisé, ainsi qu’une autre version arborant une lunette en céramique, un boîtier et un bracelet en or MoonshineTM, l’alliage d’or jaune d’Omega. Elle comprend aussi deux modèles sur bracelet en cuir, l’un en acier inoxydable et l’autre en or MoonshineTM.
Un article du dossier spécial horlogerie paru dans L’Express du 6 juin.
