Gaza : l’un des derniers otages français du Hamas est mort

Gaza : l’un des derniers otages français du Hamas est mort

L’armée israélienne a annoncé, vendredi 24 mai, avoir récupéré les corps de trois otages retenus dans la bande de Gaza depuis l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

“Les corps des otages (Chanan) Yablonka (Israélien, NDLR), Michel Nisenbaum (Israélo-Brésilien, NDLR), et Orion Hernandez-Radoux, Franco-Mexicain, NDLR) ont été récupérés dans la nuit lors d’une opération conjointe” de l’armée et de services de renseignements israéliens à Jabalia, dans le nord du territoire en guerre, indique l’armée dans un communiqué.

Emmanuel Macron a exprimé vendredi son “immense tristesse”. “J’apprends avec une immense tristesse la mort de notre compatriote Orión Hernández-Radoux, otage du Hamas depuis le 7 octobre. Je pense à sa famille et à ses proches. Nous sommes à leurs côtés. La France reste plus que jamais engagée pour la libération de tous les otages”, a écrit le président de la République sur X.

En déplacement à Valence, le Premier ministre Gabriel Attal a “adressé (s)es pensées et (s)a solidarité à sa famille, ses amis à ses proches”. “C’est un drame qui nous rappelle d’abord l’ampleur du massacre et de l’attaque terroriste commise par le Hamas. C’est un drame qui nous rappelle que nous avons toujours deux otages français qui sont retenus dans la bande de Gaza”, a-t-il ajouté, affirmant que “notre priorité absolue, c’est évidemment de parvenir à leur libération pour qu’ils puissent retrouver leurs proches en sécurité”.

Le corps de deux autres otages

Outre celui d’Orión Hernández-Radoux, les corps de l’Israélien Chanan Yablonka et de l’Israélo-Brésilien Michel Nisenbaum ont été retrouvés. Ces trois hommes faisaient partie des 124 personnes toujours retenues à Gaza, sur les 252 enlevées le 7 octobre. Le nombre d’otages encore détenus s’élève désormais à 121, dont 37 sont morts, selon l’armée israélienne.

Le 7 octobre, Orión Hernández-Radoux avait assisté au festival de musique Tribe of Nova, dans le sud d’Israël, lorsque les combattants du Hamas ont attaqué. Dans un entretien à l’AFP en janvier, sa mère française Marie-Pascale Radoux, peintre installée à Labastide-Saint-George, près de Toulouse, demandait “au Hamas de prendre soin de (son) fils, parce qu’il avait des fragilités physiques”.