Intelligence artificielle : “Claude” arrive en Europe et veut concurrencer ChatGPT

Intelligence artificielle : “Claude” arrive en Europe et veut concurrencer ChatGPT

Une nouvelle intelligence artificielle (IA) générative débarque sur le Vieux Continent. Anthropic a annoncé dans la nuit de lundi à mardi l’arrivée en France et en Europe de Claude 3, sa nouvelle série de modèles d’intelligence artificielle (IA) générative, déjà déployés aux Etats-Unis depuis leur lancement en mars. Et se pose en concurrent d’OpenAI qui a présenté lundi une nouvelle version de ChatGPT.

Internautes et entreprises européennes auront désormais accès à Claude.ai et “Claude Team”, qui dispose d’un accès sécurisé aux capacités des différents modèles, pour 28 euros par mois et par employé.

“Claude donne le contrôle aux utilisateurs et leur offre la possibilité de créer, de reproduire et d’enrichir facilement leurs idées tant sur le lieu de travail que dans leur vie quotidienne“, a déclaré lundi le patron et cofondateur d’Anthropic, Dario Amodei.

Opus, pièce maîtresse de Claude 3

Dans le détail, Claude 3 comprend trois modèles de puissance graduelle : Haiku, Sonnet et Opus. Selon l’entreprise californienne qui compte parmi ses investisseurs Google et Amazon, Opus est à ce jour leur modèle “le plus intelligent” : ses performances dépasseraient celles du marché, particulièrement “pour des tâches complexes”. “Opus nous montre les limites extrêmes de ce qui est possible avec l’IA générative”, a affirmé la société lors de son lancement en mars dernier, évoquant une “compréhension comparable à celle d’un être humain”.

À rebours de son aîné ChatGPT, Claude 3 ne produit toutefois pas encore d’images. Mais après avoir réussi à lever plus de 7 milliards de dollars en trois ans, Anthropic tâche de se distinguer de ses concurrents. Sa recette ? La mise en place de garde-fous plus stricts à cette technologie qui enthousiasme autant qu’elle inquiète. Une approche qui a de prime abord, rendu Claude moins impressionnant que ChatGPT. En mars, la start-up a néanmoins estimé avoir réussi à contourner l’obstacle sans sacrifier ses valeurs.

“Des millions de personnes dans le monde utilisent déjà Claude pour développer des processus scientifiques, améliorer le service client ou améliorer leurs textes. J’ai hâte de voir ce que les personnes et les entreprises européennes seront capables de créer grâce à Claude”, s’est alors réjoui Dario Amodei. Et de préciser que Claude, dont l’API (plateforme réservée aux développeurs) est accessible en Europe depuis le début de l’année, a un “niveau solide de compréhension et d’expression” en français, allemand, espagnol, italien et d’autres langues européennes.

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