Comment concilier placement et social ? L’épargne solidaire, une option méconnue

Comment concilier placement et social ? L’épargne solidaire, une option méconnue

Les Français ont un regard ambivalent sur l’épargne solidaire. Côté pile, 1 sur 4 souhaite privilégier les placements ayant une finalité sociale, indique OpinionWay à l’occasion d’une étude réalisée pour France Active. Côté face, les deux tiers d’entre eux se sentent mal informés, ne connaissent pas les produits existants ni leur finalité. Un défi à relever pour le secteur et pour Fair, l’association qui gère le label Finansol, dédié à l’épargne solidaire. C’est à la fois le plus ancien label de la finance responsable et le plus petit, avec 26,3 milliards d’euros d’en-cours à la fin de 2022.

Ces instruments se sont surtout développés dans le domaine de l’épargne salariale, où les fonds solidaires sont obligatoires depuis 2001. Les supports, appelés “90/10”, placent 90 % de leurs capitaux dans des titres cotés et gardent une poche de 5 à 10 % de leurs en-cours pour investir dans des organismes solidaires. La ministre déléguée aux PME, Olivia Grégoire, a annoncé, début novembre, vouloir relever ce plafond à 15 %.

Autre produit phare : les livrets de partage, qui permettent de donner à une association tout ou partie de ses gains. L’assurance-vie s’y met peu à peu. Depuis 2022, chaque contrat doit référencer au moins une unité de compte solidaire ainsi qu’un fonds responsable et vert. Certains acteurs, comme la Maif, vont au-delà avec des fonds en euros solidaires. Dernièrement, c’est Generali qui a obtenu la labellisation de son fonds Générations Croiss@nce durable.

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