Acheter un logement étudiant pour le louer peut être un très bon investissement car il nécessite une mise de départ relativement limitée. En outre, la population étudiante ne cesse de croître, générant un surplus de demande par rapport à l’offre existante. Dans les villes universitaires, il existe donc une forte tension locative pour les petites surfaces. Le site spécialisé dans l’investissement immobilier Maslow a compilé plusieurs sources de données pour établir celles où la tension est à son maximum, intégrant notamment l’évolution du nombre de places sur la plateforme Parcoursup.
Pour un petit budget – inférieur à 100 000 euros pour 20 mètres carrés -, c’est Orléans qui arrive en tête des villes où investir. Avec 4 345 places supplémentaires sur Parcoursup ces quatre dernières années, plus de 11 000 étudiants ayant quitté le foyer familial sur place et seulement 5 378 logements disponibles en résidences Crous ou privées, la ville affiche une situation très tendue.
Derrière, suivent Angers, Metz, Brest et Besançon. “Globalement, les villes moyennes offrent d’excellentes opportunités, estime Pierre-Emmanuel Jus, le directeur délégué de Maslow. Elles bénéficient d’un bon potentiel de croissance, tout en présentant des prix très avantageux.” Avec des moyens plus conséquents – entre 100 000 et 120 000 euros -, il est aussi possible d’accéder à des villes de taille plus importante. C’est alors Aix-en-Provence qui arrive en pole position avec ses 8 608 nouvelles places sur Parcoursup, devant Lille, Bordeaux, Nantes et enfin Strasbourg.
