JO 2024 : voici les règles définitives pour circuler à Paris pendant la compétition

JO 2024 : voici les règles définitives pour circuler à Paris pendant la compétition

Le préfet de police de Paris est fier de montrer sa nouvelle copie, ce vendredi 1er mars, lors d’un point presse sur les périmètres de sécurité qui seront mis en place autour des sites de compétition pour les Jeux olympiques. Après avoir échangé avec les collectivités locales et les professionnels, Laurent Nuñez a dévoilé les nouvelles règles des zones d’exclusion. Alors que la première mouture, présentée en novembre 2023, avait essuyé de nombreuses critiques chez les Franciliens, les autorités ont décidé de faire preuve de souplesse. Des amendements ont ainsi été apportés tant aux contours de certaines zones d’exclusion qu’aux conditions de leur accès, rapportent nos confrères du Monde.

Il y a toujours trois couleurs pour définir les interdictions et les limitations de circulation et de mouvement. Pas de changement non plus pour les zones grises où se trouvent des lieux de compétitions, dont l’accès est réservé aux athlètes et aux spectateurs munis d’un billet.

Les lignes bougent dans la zone rouge : ici, les cyclistes et piétons seront autorisés à circuler et, désormais, les véhicules motorisés le pourront également s’ils montrent un laissez-passer. La circulation des cars de tourisme et des bus y sera prohibée. Et pour les bus de transports en commun ? Des dérogations sont à l’étude s’il n’y a pas d’autres solutions. Laurent Nuñez a souligné qu’en cas d’urgence (soins, dépannages…), une attestation ne sera pas requise. Par ailleurs, les riverains des zones rouges pourront rejoindre leur domicile en voiture ou en deux-roues, à condition de disposer d’un parking ou d’une place sur la voie publique.

Par ailleurs, la liste des catégories de travailleurs s’élargit dans les périmètres réservés. Aux professions de soins s’ajoutent les entreprises de dépannage, les transports de fonds ou encore les entreprises de déménagement. Pour les autos-écoles, dont les locaux se trouvent dans les rues interdites, elles pourront y accéder et en sortir, mais une attestation sera demandée pour ces mouvements. Enfin, les zones bleues gagnent elles aussi en souplesse : la circulation des riverains sera autorisée mais “aucune traversée de transit ne sera possible, sauf dérogation”, reprend Le Monde.

Plateforme ouverte au printemps

La plateforme numérique destinée à délivrer des laissez-passer pour circuler à titre dérogatoire dans les zones où la circulation sera interdite lors des JO de Paris sera opérationnelle au printemps, a annoncé le préfet de police de Paris. Il a précisé que ses services “visaient le mois d’avril” pour ouvrir cette plateforme. Elle permettra aux demandeurs de dérogations d’obtenir une autorisation de circuler dans un périmètre rouge à la condition de fournir les justificatifs nécessaires.

Relevant que les dérogations étaient larges, Laurent Nunez a fait valoir qu’en les décidant, il “prenait son risque”. “Mais”, a-t-il prévenu, “si je constate que les dérogations entraînent des embouteillages et empêchent la circulation, je referme les vannes […]. Il faut être collectivement disciplinés, sinon cela ne marchera pas”, a insisté le préfet.

Laurent Nuñez, qui était entouré de la maire de Paris Anne Hidalgo et du président du Cojo Tony Estanguet, fera un nouveau point d’étape en mars consacré à la sécurisation de la cérémonie d’ouverture des Jeux.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *