Les “idées irréfléchies” de Macron à l’international : nos lecteurs réagissent à l’actualité

Les “idées irréfléchies” de Macron à l’international : nos lecteurs réagissent à l’actualité

Attal, les agriculteurs et l’autorité

François Soquet, Ugine (Savoie)

Le 30 janvier, Gabriel Attal, dans sa déclaration de politique générale, marquait sa détermination dans deux phrases chocs : “Tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies ! Tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter !” Trois semaines plus tard, à coups de lisier et de tracteurs “défonceurs”, des édifices sont “salis”, des panneaux, “dérobés et cassés”, sous l’œil impassible des forces de l’ordre. Quelle que soit la justesse du combat, il y a là un télescopage bien inconfortable… (“Salon de l’agriculture : la mise en garde de Gabriel Attal“, publié sur Lexpress.fr le 26 février)

Les idées irréfléchies de Macron

Paul Perret, Montmorency (Val-d’Oise)

Pour juger de la qualité d’une personne, je me suis toujours posé la question suivante : “Si j’avais une entreprise, lui en donnerais-je la direction ?” Au vu des résultats d’Emmanuel Macron en matière d’économie, d’immigration, de sécurité et de ses idées irréfléchies à l’international – coaliser les Etats contre le Hamas, possiblement engager l’armée française sur le front ukrainien –, la réponse paraît évidente. Il n’est ni de Gaulle ni Clemenceau. Il ferait en revanche un très bon Jack Lang. (“Envoi de troupes en Ukraine : le pavé dans la mare d’Emmanuel Macron“, publié sur Lexpress.fr le 27 février)

Du pont Alexandre-III au pont Navalny ?

Xavier Viollet, Paris

La France s’honorerait en rebaptisant provisoirement à Paris le pont Alexandre-III “pont Alexeï-Navalny”, au moins pendant la durée des JO. Ce serait une manière de montrer notre attachement à la Russie – mais pas à n’importe laquelle. (“‘De Staline à Poutine, rien n’a changé’ : Navalny-Sharansky, des lettres à l’épreuve du goulag“, publié sur Lexpress.fr le 28 février)

RSF contre CNews

Alain Toncourt, Largentière (Ardèche)

Concernant “l’affaire RSF-CNews”, la seule solution raisonnable, démocratique et réellement pluraliste consisterait, selon moi, à appliquer à l’audiovisuel la même règle que pour la presse écrite : le “pluralisme externe”. Autrement dit : laisser le téléspectateur choisir. Ou, comme moi, zapper entre les chaînes pour se forger sa propre opinion. Il faut donc modifier la loi de 1986, car le paysage audiovisuel a totalement changé. Imposer le pluralisme avec un nombre de chaînes très limité était essentiel lors du vote de ce texte ; aujourd’hui, grâce à l’élargissement de l’offre et à la télécommande, c’est inutile. (“CNews, l’Arcom et RSF : les coulisses d’une partie de poker menteur“, publié sur Lexpress.fr le 20 février)

Les causes de la crise agricole

Francis Frey, Colmar (Haut-Rhin)

Si le solde commercial agricole français reste positif, il fond d’année en année comme neige au soleil. Les raisons en sont multiples, liées à des différences de réglementation, sociales et administratives, dans une Europe qui n’a toujours pas réussi à harmoniser les conditions de sa production agricole. Les fermes-usines sont ainsi plus nombreuses chez nos voisins qu’en France, où le moindre projet de cette envergure suscite des réticences. Par ailleurs, le smic s’élève chez nous à 1 747 euros, contre 816 euros en Pologne et 604 euros en Roumanie. Enfin, la France continue de se distinguer par l’adoption de normes qui vont souvent au-delà du cadre défini par l’Europe, notamment, dans le domaine phytosanitaire. (“Les traités de libre-échange, coupables (trop) faciles de la crise“, L’Express du 1er février)

Badinter exceptionnel, mais…

Jacques Mansard, Prendeignes (Lot)

M. Badinter était un être respectable et exceptionnel, mais, s’il est encore possible d’exprimer toutes les opinions, il me semble qu’il s’est parfois laissé emporter par un humanisme aussi admirable qu’exacerbé. Lorsqu’une autre nation met en péril nos libertés, voire nos vies, nos gouvernants nous intiment l’ordre de tuer des innocents obéissant aux ordres de leur chef. Mais, lorsqu’un ou plusieurs individus tuent un ou plusieurs de nos concitoyens, ces mêmes gouvernants nous interdisent de tuer au nom d’une indulgence coupable. Il y aurait beaucoup à dire sur ce paradoxe, fruit d’un humanisme respectable, s’il n’est pas exacerbé. (“Robert Badinter, un Juste de la République“, L’Express du 14 février)

Espionnage : retrouvez toutes nos enquêtes

Notre grand récit sur le maître espion qui a révolutionné la DGSE ; nos révélations sur le directeur de L’Express qui travaillait en douce pour le KGB ; la grande école parisienne qui sert de vivier de recrutement pour les services de renseignement du monde entier ; les méthodes des services secrets français ; l’Amérique latine infiltrée par des agents secrets russes et chinois… Les journalistes de L’Express – et, en particulier, le rédacteur en chef du service société, Etienne Girard – entretiennent une certaine passion pour l’espionnage. Nos lectrices et lecteurs aussi, puisque vous êtes nombreux à manifester un vif intérêt pour nos récits sur le sujet. L’ensemble de nos articles et podcasts sur ce thème sont à retrouver sur Lexpress.fr et sur notre application mobile.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *