Paris 2024 : qui pourrait toucher les primes promises aux fonctionnaires ?

Paris 2024 : qui pourrait toucher les primes promises aux fonctionnaires ?

500, 1 000, 1 500 euros… Le montant des primes versées aux fonctionnaires dans le cadre des Jeux olympiques (JO) et paralympique cet été se précise. De même que leurs conditions d’octroi. C’est ce que laisse entrevoir l’administration dans un document consulté ce lundi 11 mars par nos confrères de l’AFP et transmis aux secrétaires généraux des ministères.

Encore à l’état de projet, le texte qui contient les modalités de versement des primes annoncées par le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini ce samedi 9 mars, doit être débattu lors d’une réunion ce mardi qui réunira la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) et les syndicats d’agents publics.

Réservées aux agents subissant une hausse d’activité

Mais d’après les premières informations de l’AFP, ces gratifications liées à la période des Jeux olympiques seraient versées “à compter d’octobre et d’ici fin 2024” aux “agents directement mobilisés dans la préparation et le déroulement des Jeux” et aux fonctionnaires “exposés à un surcroît significatif d’activité directement généré par des changements d’organisation de service liés aux Jeux”.

Les agents dont les services connaissent un “accroissement temporaire de leur activité” et une contrainte “ponctuelle” sur la prise de congés à l’occasion des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) ou paralympiques (28 août-8 septembre), recevront une prime exceptionnelle de 500 euros. Le double sera versé aux fonctionnaires qui subissent également une hausse temporaire de l’activité de leur service et sont en outre soumis à une contrainte “soutenue” sur leur prise de congés.

Un plafond de 1 500 euros amovible pour les policiers

Le plafond maximal de 1 500 euros sera quant à lui réservé aux seuls agents dont la mobilisation est “particulièrement élevée, dans la durée” et qui occasionne “une forte limitation du nombre de jours de congé à partir de mi-juin et jusqu’à mi-septembre 2024”. Plafond qui pourra être rehaussé “à titre dérogatoire et exceptionnel” pour “les personnels exerçant des missions de sécurité publique et ceux dont les missions sont directement liées à la sécurisation des Jeux“, précise le document.

Fin janvier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’était attiré les foudres de bon nombre de syndicats de fonctionnaires, après avoir annoncé une prime allant jusqu’à 1 900 euros, réservée aux policiers et gendarmes. Une prime “spécifique”, promise dans un contexte de fronde policière. Une journée “noire” avait notamment été organisée à la mi-janvier. “Les policiers sont prêts à travailler cet été pour protéger les Français mais pas à n’importe quel prix”, avait alors lâché Olivier Varlet, patron d’Unsa-police.

Possibilité de télétravailler

Interrogé sur ce dispositif lors de son passage au micro de France Info, le ministre de la ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini a entériné l’idée d’un “dispositif supplémentaire” au bénéfice des “forces de sécurité”.

En outre, afin d’éviter l’engorgement dans les transports en commun, l’administration autorisera les fonctionnaires à télétravailler plus de trois jours par semaine. Le plafond annuel de jours de télétravail indemnisés sera notamment rehaussé de 10 jours.

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