Violence des ados : au-delà de l’école, ces responsabilités qui doivent être interrogées

Violence des ados : au-delà de l’école, ces responsabilités qui doivent être interrogées

Déployer des assistants d’éducation autour des collèges et des lycées pour aider à apaiser le climat scolaire : telle est l’une des pistes retenues par le gouvernement, le 4 avril dernier, après les agressions dont ont été victimes plusieurs jeunes ces dernières semaines. Notamment celle de Shemseddine, cet élève de 15 ans battu à mort à Viry-Châtillon dans l’Essonne et celle de Samara, 13 ans, rouée de coups à Montpellier. D’autres propositions ont été avancées comme la création d’une équipe mobile de sécurité nationale composée de proviseurs, psychologues ou inspecteurs. Le Premier ministre Gabriel Attal a, pour sa part, proposé d’instaurer des conseils de discipline dès le primaire. Tandis que la ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, envisage d’obliger les collégiens à déposer leurs portables dans des boîtes à l’entrée des établissements. Autant de mesures certes salutaires pour certaines.

Pour autant, alors que tous les regards se tournent vers elle à chaque nouveau drame, il est important de rappeler que l’école ne peut pas tout. A noter, d’ailleurs, que les récentes agressions ont eu lieu à l’extérieur des établissements ! Les responsabilités des parents, des plateformes numériques, des collectivités locales, de l’institution judiciaire ou des forces de l’ordre doivent aussi être interrogées. La lutte contre le phénomène d’ultraviolence chez les adolescents nécessite une mobilisation de tous les acteurs et pas uniquement de l’institution scolaire.

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