“Honte à Poutine !” : nos lecteurs réagissent après l’attentat de Moscou

“Honte à Poutine !” : nos lecteurs réagissent après l’attentat de Moscou

Le cynisme de Poutine

Eric Debray, Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine)

Honte à Poutine qui, ce 22 mars, a provoqué ou laissé commettre un attentat contre son propre peuple afin d’accuser l’Ukraine. Déjà, en 1999, pour provoquer la guerre en Tchétchénie, on avait enregistré 300 morts à Moscou dans des bâtiments piégés par le FSB, dirigé encore peu de temps auparavant par le maître de Kremlin. Ce 22 mars n’est pas sans rappeler l’incendie du Reichstag en 1933 qui avait permis aux nazis de durcir le régime. (Attentat de l’EI : Moscou, “un ennemi de longue durée” pour les islamistes, sur Lexpress.fr)

JO : halte aux râleurs !

Guylaine Remeur, Cagnes-sur-mer (Alpes-Maritimes)

Nos Jeux olympiques sont aux portes de Paris et de bien d’autres villes. Cependant, je suis triste, consternée et même en colère de constater que certains sont critiques sur cet événement planétaire. Toujours les mêmes, d’ailleurs, toujours ces mécontents qui nous tirent vers le bas… Pourquoi ces “râleurs” ne font-ils que dénigrer alors que tant de gens formidables oeuvrent jour et nuit pour que tout soit réussi ? Demain notre si beau pays, malgré ses difficultés, sera le centre du monde. En ces temps compliqués, soyons généreux et heureux pour ces semaines à venir. (Paris 2024 : comment les athlètes ukrainiens se préparent aux JO malgré l’horreur de la guerre, L’Express du 4 avril.)

Quelle victoire du Hamas ?

Jean-Claude Broner, Rouen (Seine-Maritime)

Gilles Kepel nous explique que le Hamas a obtenu une “victoire”. Avec plus de 30 000 morts Palestiniens, quelle étrange victoire… Quant à Israël, il faut se souvenir des propos de Golda Meir : “Je préfère vos condamnations à vos condoléances”. Cette phrase est toujours actuelle. La Terre entière peut être contre lui, Israël restera sur sa position. (Gilles Kepel : “Le Hamas a atteint une victoire qui dépasse le 11 septembre“, L’Express du 21 mars.)

Sortons de l’Otan !

Désiré Le Gourières, Goudelin (Côtes-d’Armor)

La guerre a éclaté en Ukraine et le pire est à venir. On peut cependant encore stopper le brasier avant qu’il ne nous dévore. Comment ? En sortant toute l’Europe de l’Otan. C’est la meilleure solution car d’autres conflits éclateront entre la Russie et les Etats-Unis et nous en ferons les frais. Certains pays européens pensent qu’ils ne seraient plus protégés s’ils quittaient l’Otan. C’est une grande erreur. En effet, en cas de conflit nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie, ils sont susceptibles de recevoir de la part des Russes un bombardement en règle. Au contraire, sortis de l’Otan, ils ne seront plus attaqués par la Russie qui ne se sentant plus menacée, n’aura plus de motif pour les pilonner. Il est possible que ces lignes ne plaisent pas à tous, mais je ne vois pas d’autre solution. (La guerre en Ukraine vue par le RN et LFI : quatre arguments, une même complaisance avec Poutine, sur Lexpress.fr)

Et si l’on taxait les flux de données ?

Albert Couzan, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)

Faut-il rationner l’accès à Internet pour endiguer les méfaits de l’addiction à Internet ? Cette solution a – heureusement – peu de chances d’être acceptée par le Conseil constitutionnel. En revanche, les flux de données ont des caractéristiques qui justifieraient une taxation au profit de l’Etat. Tout d’abord, ils mobilisent des ressources publiques, comme les câbles et les serveurs. Ils génèrent aussi des “externalités”, comme les gaz à effets de serre résultant du refroidissement de la chaleur dégagée dans les circuits. Ensuite, les opérateurs de téléphonie peuvent les mesurer ; ils sont donc recouvrables sans créer une administration pléthorique supplémentaire. Enfin, il s’agirait d’un impôt juste parce que l’utilisateur lambda qui consomme très peu de données paierait moins que celui qui passe des heures sur les réseaux sociaux ou les jeux. Alors que l’Etat cherche désespérément des ressources, il me semble qu’il y a là une piste à explorer. (Najat Vallaud-Belkacem : “Attal et Oudéa-Castéra ont, à leur corps défendant, rendu service à l’école, sur Lexpress.fr)

Ces villes qui font bouger la France

Paris est la ville d’Europe qui a attiré le plus d’emplois partis de la City après le Brexit. Rennes est l’une des agglomérations les plus économes en électricité. Strasbourg se distingue par ses mobilités écolos. Montpellier a attiré en quelques décennies l’équivalent de la population de Nancy. Grenoble s’impose comme une place forte des start-up engagées sur des innovations de rupture. Pau mise sur sa forte culture régionale pour développer ses entreprises. Aurillac a sauvé sa liaison aérienne, seule à même de pallier son enclavement. Partout à travers des pays, élus et citoyens font preuve d’inventivité pour faire face aux défis qui se posent à la France. Retrouvez ces initiatives exemplaires dans notre cahier central, ainsi qu’un entretien avec le philosophe Gaspard Koenig, qui appelle l’Etat à encourager les autonomies locales.

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