Le Pen impressionne un ministre, Le Maire ne ressuscite qu’une fois

Le Pen impressionne un ministre, Le Maire ne ressuscite qu’une fois

Ce second quinquennat à nul autre pareil est loin d’être terminé, pourtant, 2027 et sa cohorte de candidats putatifs s’avancent déjà. Ce dernier remaniement avec Gabriel Attal à sa tête – et qui remet en selle Rachida Dati – en est un nouveau tournant. En coulisses, les uns apprennent à esquiver les croche-pattes, les autres se familiarisent avec l’art du complot, bref, tout le monde prépare l’après-Emmanuel Macron avec rigueur et détermination. Le service politique de L’Express propose de vous aider à suivre, grâce à un rendez-vous hebdomadaire sur notre site Internet, les progrès de ces ambitieux qui espèrent gravir, vite et sans se blesser, les marches du pouvoir.

Les arrière-pensées de Breton

Si le récent tweet de Thierry Breton (“Malgré ses qualités, Ursula von der Leyen mise en minorité par son propre parti”) n’a guère été du goût de l’Elysée, le commissaire français a plusieurs arrière-pensées. “Il voit un schéma d’échec pour la présidente sortante de la Commission d’une part, et il vise d’autre part un poste de vice-président exécutif dans la prochaine Commission, il n’a nulle envie de laisser sa place à Amélie de Montchalin ou à Clément Beaune”, raconte l’un de ses interlocuteurs.

Un petit-déjeuner chez Oudéa-Castéra

Elles s’étaient vues pour la première fois chez Catherine Vautrin. Les ministres femmes du gouvernement Attal se retrouveront – normalement le mercredi 20 mars – pour un petit-déjeuner chez Amélie Oudéa-Castéra. A leur demande, elle les familiarisera avec les Jeux olympiques.

Le Pen impressionne un ministre

C’est un ministre qui a assisté au débat sur l’Ukraine mardi 12 mars à l’Assemblée nationale qui le dit : “Marine Le Pen a tenu des propos d’un registre dix fois supérieurs à celui de LR par exemple, je suis obligé de le constater…”

Macron et “les gens qui geignent”

Selon l’un de ses proches, le président “ne croit pas au déterminisme négatif” pour les élections européennes. Alors que dans son entourage, ils sont nombreux à s’affoler devant les sondages donnant le Rassemblement national toujours plus haut, toujours plus loin devant le camp présidentiel, Emmanuel Macron, lui, serait convaincu que tout est encore possible. “Il ne supporte pas l’esprit de défaite et les gens qui geignent”, poursuit notre interlocuteur. Mais sur quoi se fonde le chef de l’Etat pour croire encore à une victoire aux européennes ? “Sur rien de concret, chez lui c’est un pur réflexe psychologique.” Voilà qui a de quoi rassurer.

Le Maire : on ne ressuscite qu’une fois

Bruno Le Maire ne croit pas qu’une primaire soit un système adapté pour désigner le prochain candidat de la majorité à l’élection présidentielle de 2027. Lui qui participa à la primaire de la droite (pour terminer avec 2,38 % des voix après avoir été pendant un temps assez haut dans les sondages) remarque en souriant : “On peut ressusciter une fois, pas deux !”

Ça ne va pas fort chez les cocos, et ça fait bien rire LFI

C’est le nouveau jeu chez les Insoumis, un pari avant les européennes : “Est-ce que le steak fera plus ou moins que les vegans ?” Portée par Léon Deffontaine, le jeune loup de Fabien Roussel, la liste communiste (3,5 % d’intentions de vote) devance de deux petits points celle du parti animaliste (1,5 %), menée par Hélène Thouy, dans la dernière vague de l’enquête électorale d’Ipsos. Le candidat PCF ne parvient toujours pas à percer dans les sondages, pour le plus grand bonheur des huiles LFI qui moquent le battage médiatique autour de Roussel et de Deffontaine.

“On la connait la hype chez les communistes… Ian Brossat était un meilleur candidat et il espérait faire 5 % en 2019 (NDLR : il a terminé à 3)”, observe Manon Aubry, tête de liste LFI, qui, goguenarde, renchérit : “Fabien Roussel, c’est pareil. C’est le pire ratio temps d’antenne/score aux élections.”

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