Placements : nos conseils pour investir dans les énergies renouvelables

Placements : nos conseils pour investir dans les énergies renouvelables

Limiter l’empreinte carbone de son épargne n’a jamais rapporté autant… Depuis une dizaine d’années, certaines plateformes de financement participatif, ou crowdfunding, telles Enerfip, Lendosphere, Lumo ou encore Lendopolis, proposent aux particuliers d’investir sur des projets liés à la transition énergétique. Principal secteur visé : les énergies renouvelables – solaire, photovoltaïque, éolien… Sont concernées aussi, bien que plus marginalement, des opérations de rénovation énergétique des bâtiments, voire d’efficacité énergétique dans l’industrie. Soutenus par des politiques publiques nationale et européenne ambitieuses, ces domaines d’activité connaissent une forte dynamique.

L’épargnant finance ces projets, triés sur le volet par les plateformes, sous la forme d’un prêt de quelques années et se voit offrir en échange une rémunération attrayante. Chez Lendosphere, par exemple, l’investissement court sur deux à six ans et le taux moyen des prêts réalisés depuis le début de l’année se monte à 7,16 %. “Nous avons répercuté la hausse des taux depuis septembre dernier, ce qui nous a permis d’augmenter de deux points le rendement offert aux souscripteurs”, explique Laure Verhaeghe, cofondatrice et présidente de Lendosphere.

Une collecte en plein essor

L’an dernier, ce segment bien spécifique du crowdfunding a collecté 324 millions d’euros, selon le baromètre réalisé par l’association professionnelle Financement participatif France et GreenUnivers. Un chiffre qui a bondi de 75 % en un an. Et la tendance n’est pas près de s’essouffler. La plateforme Enerfip revendique ainsi une collecte record de 100 millions d’euros sur les neuf premiers mois de l’année. “Nous pourrions faire deux ou trois fois plus, sans difficulté pour investir derrière étant donné le volume de projets existant”, souligne Julien Hostache, président et cofondateur d’Enerfip.

La sélectivité reste essentielle pour éviter les difficultés de remboursement. Mais les taux de défaut affichés par ces acteurs sont proches de zéro jusqu’à présent. “Les entreprises que nous finançons sont peu affectées par la hausse des coûts liés à l’inflation puisque l’énergie est au cœur de cette dernière et qu’elles peuvent donc relever leurs prix”, pointe Laure Verhaeghe.

Pour autant, mieux vaut adopter une approche prudente en diversifiant ses investissements sur plusieurs projets et plateformes. Un principe de précaution favorisé par un ticket d’entrée minime : de 10 à 100 euros, selon l’intermédiaire sélectionné.

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