De Munich à l’Ukraine
Dagmar Coward, La Tour-du-Crieu (Ariège)
Un parallèle a été dressé entre les accords de Munich de 1938 et la situation en Ukraine en 2024. Selon moi, si nous sommes prêts à défendre notre liberté – et cela n’ira pas sans sacrifices – il faut le dire de manière convaincante à un potentiel agresseur. Et s’il faut du courage pour le faire, cela prouve la dangerosité de la situation. (Marie Mendras : “Poutine a le désir irrépressible d’une guerre sans limite“, L’Express du 14 mars.)
Bravo, Denis Jeambar !
Gilles Bonin, Gleize (Rhône)
Enfin un article réaliste sur la situation actuelle ! En effet, nos politiques nous endorment avec des débats futiles alors que le monde bascule à nos frontières et même à l’intérieur de notre pays. Bravo, Denis Jeambar ! (Réveillez-vous ! Il faut savoir se battre, mais aussi gagner la paix, par Denis Jeambar, L’Express du 7 mars.)
Kaliningrad, une monnaie d’échange ?
Pierre David, Le Tourne (Gironde)
Peut-être manquons-nous d’agressivité en réaction à l’invasion de l’Ukraine. Poutine serait vraiment puni s’il perdait des territoires. A ce titre, la revendication par l’Europe de l’enclave anachronique et aberrante de Kaliningrad serait de nature à le faire réfléchir. L’Europe a des arguments pour revendiquer cette enclave isolée située entre la Pologne et la Lituanie car elle représente un véritable danger, surtout depuis sa militarisation et sa nucléarisation. Peut-être pourrions-nous céder à Poutine, en échange de quelques territoires à l’est de l’Ukraine. Il pourrait ainsi garder la face. (La Crimée, une base arrière exposée, L’Express du 21 mars.)
Si Trump, par malheur…
Jean-Louis Coquillon, Vitré (Ille-et-Vilaine)
Si Trump, par malheur, devient le prochain président des Etats-Unis, le cavalier seul d’Emmanuel Macron concernant l’intervention de troupes occidentales en Ukraine sera dangereux. En effet, ni la France ni l’Union européenne n’ont dans l’immédiat les moyens matériels et humains de combattre la Russie sur le sol ukrainien. Bref, retenez-le ou il va faire un malheur ! (Kaja Kallas : “L’ambiguïté stratégique d’Emmanuel Macron sur l’Ukraine est une bonne chose”, sur Lexpress.fr)
Macron trop lâche face au Hamas
Julien Alessi, Marseille (Bouches-du-Rhône)
Il est très rare que je fasse l’éloge de l’Allemagne. Il faut toutefois reconnaître que, vis-à-vis du Hamas, l’attitude du gouvernement allemand est bien plus digne, ou disons bien moins indigne, que celle du gouvernement français. Depuis le 7 octobre, la fermeté de Berlin contraste avec la lâcheté de l’Elysée qui, pour des motifs bassement électoralistes, cherche à s’attirer les voix des islamistes et de leurs alliés mélenchonistes. (Gilles Kepel : “Le Hamas a atteint une victoire encore plus grande que le 11 Septembre“, L’Express du 21 mars.)
Vers des quotas seniors ?
Bertrand Barthel, Chaville (Hauts-de-Seine)
Voilà des années que des quotas relatifs à la présence des femmes dans les organes de direction des entreprises ont été institués. Or, cette « révolution culturelle » est encore inachevée. Il faudra donc davantage que des quotas seniors pour doper rapidement le taux d’emploi des plus âgés. (Femmes : les quotas ne suffisent pas, par Eric Chol, L’Express du 7 mars.)
Les Prix des Personnalités Sciences et Santé de L’Express
Le 21 mars, L’Express a organisé un événement de prestige : les Prix des Personnalités Sciences et Santé. Devant un parterre de 130 invités de marque, le Prix de la Prévention a été remis par Natasha Tardif du cabinet d’avocat Reed Smith à l’oncologue Suzette Delaloge. L’hématologue Marina Cavazzana et Karine Rossignol, de l’institut Imagine, ont reçu le Prix de la Recherche, remis par le physicien Etienne Klein. Le Prix de la Vérité scientifique a été décerné par Pierre de Bremond d’Ars, président du collectif No Fakemed, à l’épidémiologiste Dominique Costagliola. Enfin, le Grand prix, remis par l’acteur Thierry Lhermitte, a récompensé le neuroscientifique Grégoire Courtine et la chirurgienne Jocelyne Bloch. Un cahier thématique au centre de ce numéro leur est consacré.
