Ventes de livres : ces polars qui séduisent les lecteurs

Ventes de livres : ces polars qui séduisent les lecteurs

Fait rare, on ne constate que deux entrées cette semaine (du 25 au 31 mars) dans notre palmarès des fictions, à commencer par celle, au 5e rang, de l’auteure de polars Karine Giébel avec Et chaque fois, mourir un peu (t. I). Blast. Faut dire que son éditeur, Récamier, y croyait, qui a procédé à un premier tirage de 60 000 exemplaires. “Le meilleur démarrage de tous les Giébel”, s’exclame-t-on dans la maison qui effectue dans la foulée un nouveau titrage et pointe aussi les bons chiffres de Glen Affric, sorti en poche (chez HarperCollins) le 27 mars.

L’auteure multiprimée de Meurtres pour rédemption (2006) et des Morsures de l’ombre (2007) était très attendue, nous dit-on, depuis, justement, la publication de Glen Affric (Plon), datant de 2011. Le contexte de Et chaque fois, mourir un peu ? Pas gai, gai, mais fort d’actualité. Il s’agit en effet de Grégory, infirmier sous l’égide du CICR, le Comité international de la Croix-Rouge internationale, qui, de Sarajevo à Gaza en passant par Grozny, la Colombie ou l’Afghanistan, tente de sauver des vies. Avec ce thriller psychologique des plus sombres, Karine Giébel fait donc mouche.

L’Anglo-Australien Terry Hayes est le deuxième entrant de la semaine avec l’Année de la Sauterelle (JC Lattès), en cours de traduction dans une vingtaine de pays. L’auteur, connu pour son premier roman, Je suis Pilgrim (JC Lattès, 2014), un thriller d’espionnage autour des attentats du 11 Septembre, nous fait ici vivre les aventures d’un espion de la CIA aux confins du Pakistan, de l’Iran et de l’Afghanistan, chargé d’éliminer un terroriste avant qu’il ne déclenche l’apocalypse. Karine Giébel et Terry Hayes rentrent donc tous deux dans la cour des auteurs du noir de notre palmarès, auprès de Joël Dicker (qui reprend sa première place à Morgane Moncomble), de Guillaume Musso (qui tient ferme la 3e marche du podium), de Stephen King et de Jean-Christophe Rufin.

Quatre arrivées dans le palmarès des essais

Pleins feux maintenant sur le palmarès des essais qui connaît, lui, quatre arrivées. Avec, en premier lieu, celle de Véronika Loubry avec La vie m’a réservé bien des surprises (Leduc). Un document dans lequel l’ancienne animatrice de télévision, désormais créatrice de mode et influenceuse (245 000 abonnés sur Instagram), revient sur les événements marquants de sa vie, et notamment sur le cancer de son compagnon. Autre récit, celui de la famille Kretz, Bienvenue à l’Agence (Fayard, 6e rang). Depuis 2020, cette famille fait fantasmer les téléspectateurs de la série L’Agence (sur TMC puis sur Netflix) avec leurs aventures de vendeurs de biens immobiliers de luxe dans le monde entier. Il fallait bien un livre pour raconter tout cela.

Au 10e rang, on retrouve un habitué du palmarès, l’historien, éditeur et essayiste Jean-François Colisimo avec Occident, ennemi mondial n° 1 (Albin Michel), qui, pour reprendre les propos de son éditeur, “montre en quoi les leaders du ‘grand réarmement’ de ces cinq empires – le Russe Poutine, le Chinois Xi, l’Iranien Khamenei, le Turc Erdogan, l’Indien Modi – renouent avec les anciennes croyances religieuses pour redynamiser leurs systèmes oppressifs et bellicistes”. Enfin, fermant le ban des nouveaux entrants, Pascal Picq, avec La Marche. Sauver le nomade qui est en nous (Autrement, 15e place) et Michel Mouly, pour Ménopause, ne souffrez plus en silence ! (Leduc), à la 19e place.

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