Crise agricole : Attal tire à boulets rouges sur Le Pen et Bardella

Crise agricole : Attal tire à boulets rouges sur Le Pen et Bardella

Il n’a pas mâché ses mots. Alors qu’il est en ce moment même au salon de l’Agriculture, le Premier ministre Gabriel Attal a accusé, mardi 27 février, les responsables du Rassemblement national d’être les “passagers clandestins” de la crise agricole, pointant leur “incohérence absolue”.

Marine Le Pen et Jordan Bardella “viennent butiner sur cette crise, expliquer qu’ils auraient toutes les solutions”, a estimé le chef du gouvernement sur RTL. Mais “en 40 ans” de Parlement européen, le RN n’a “absolument rien fait, rien proposé, parce qu’il y a une incohérence absolue du Rassemblement national qui vote pour la PAC une fois, contre la PAC la fois suivante”, a-t-il ajouté.

“Le RN et Marine Le Pen sont les passagers clandestins de cette crise agricole”

Le Premier ministre @GabrielAttal invité de @amandine_begot et François Lenglet dans #RTLMatin pic.twitter.com/8mY11lHg20

— RTL France (@RTLFrance) February 27, 2024

Rouvrir “le chantier” de l’assurance chômage

Gabriel Attal a promis mardi de “continuer à réformer” afin de “réduire nos déficits” en se disant favorable à ce qu’on “rouvre le chantier” de l’assurance chômage pour avoir “un modèle social qui incite davantage à l’activité”.

“C’est évidemment une priorité de réduire nos déficits, d’assainir nos comptes pour les générations futures (…) Oui, on va continuer à réformer”, a déclaré le Premier ministre, interrogé sur RTL sur les critiques d’Edouard Philippe à cet égard.

L’ancien Premier ministre du premier quinquennat d’Emmanuel Macron a regretté lundi que la France “ne réforme pas grand chose”, dans un entretien à L’Opinion où il s’inquiète de l’état des finances publiques et appelle à considérer la dette comme une “obsession politique”.

“On ne peut rien exclure dans une guerre”

Le Premier ministre Gabriel Attal a répété mardi sur RTL qu'”on ne peut rien exclure dans une guerre” qui se tient “au cœur de l’Europe” y compris l’envoi de troupes au sol, comme Emmanuel Macron l’a évoqué la veille.

“Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre”, a expliqué le président français lundi à l’issue d’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine à Paris, marquant une très nette évolution de sa position sur le sujet.

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