Vendre son or : gare à la fiscalité

Vendre son or : gare à la fiscalité

A plus de 2 150 dollars l’once, le métal jaune enregistre un gain de 14 % sur un an, et bat de nouveaux records historiques. Le lingot de 1 kilo s’affiche quant à lui à plus de 62 000 euros et le napoléon 20 francs à 374 euros. Certains particuliers profitent de l’envolée des cours pour vendre leurs pièces et lingots. Encore faut-il tenir compte de l’impact fiscal de l’opération, qui est loin d’être négligeable.

Deux régimes coexistent. Les épargnants en mesure de justifier de la date et du prix d’acquisition de leur or peuvent opter pour la taxe sur les plus-values. Le justificatif peut être une facture d’achat ou un acte de succession, par exemple. La taxe s’élève alors à 36,2 % – 19 % d’impôt et 17,2 % de prélèvements sociaux – sur le gain réalisé. Mais cette plus-value fait l’objet d’un abattement de 5 % par an à partir de la deuxième année de détention, ce qui correspond donc à une exonération après vingt-deux ans.

Si l’épargnant ne peut justifier son achat, la taxe sur les métaux précieux de 11,5 % s’applique. Elle est calculée non pas sur la plus-value mais sur le montant de la cession. Autrement dit, au prix de marché actuel, il faudra débourser environ 7 100 euros sur la vente d’un lingot, que l’épargnant dégage une plus-value ou une moins-value. Pour que l’opération soit rentable une fois la fiscalité prise en compte, il faut donc avoir acheté son lingot moins de 54 900 euros. De nombreux sites, tels que Bdor, Comptoir national de l’or ou Joubert change permettent de comparer les deux régimes fiscaux pour choisir le plus avantageux.

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